'Amis du jour : bonjour ! Amis du soir : bonsoir ! Un peu complexe de vous écrire depuis quelques temps. Il faut dire que la vie a parfois ses hauts et ses bas et qu'actuellement, je traverse une période presque aussi horrible que lorsque devant deux parents effarés j'eus à faire mon coming-out. Alors qu'on pose en Europe les prémices d'un débat sur le mariage homosexuel, j'ai de vagues souvenirs de l'époque où je dus l'apprendre à mes parents...

Même si je ne dois m'occuper que de mode à la base, les femmes modernes se permettent de se mêler de politique. Laissez moi vous planter le décor de ma vie avant. Deux parents complètement ahuris par une pseudo-religion. Eux qui ne pensaient à aucun progrès digne de ce nom, à manifester pour le droit à la contraception puis à hurler au scandale contre l'avortement. Des parents paradoxaux qui considéraient l'homosexualité comme un handicap mental et moral... Eux qui ont fait de mon éducation un laïus chrétien à deux francs : tu aimeras un homme, tu auras un beau mariage, tu auras des enfants et tu seras là, à la cuisine pour satisfaire ton mari... C'était sans compter sur mon esprit plein de rébellion. Car oui lecteurs fidèles de lamodefemme.com, j'avais depuis longtemps dans l'idée que les garçons n'étaient pas pour moi. Ils ne sentaient pas la confiance pour laquelle j'aspirais, ils n'étaient pas à mon goût et je n'ai jamais eu l'envie d'en embrasser un, de coller la peau délicate de ma poitrine contre un torse enflammé.

Je n'ai jamais pu être perturbée par le fait d'être homosexuelle, c'était une évidence pour ma part, je n'aimais pas les hommes et c'était ainsi, je n'avais pas vraiment de honte, sauf peut-être face à mes deux parents qui ne réagiraient pas bien, j'en étais convaincue. C'est ainsi que j'ai eu à grandir. Alors que je prenais quinze années, j'eus ma première relation avec un garçon, face aux autres, je voulais tenter. L'expérience fut un échec cuisant, à part une douleur brève mais intense, je n'eus aucune autre sensation au cours de cette escapade normalisée. J'apprenais à grandir avec cela sans trop oser le dire. Jusqu'au jour où ce fut plus fort que moi.
Nous étions entrain de déguster un met délicieux, quelques pommes au four, un porc et une légère goutte de vin blanc, mon père avait pris la peine de revêtir son plus costume et pour cause, il était dimanche et la messe venait de se terminer. Je pris la parole et me souvins d'une seule chose : les deux joues rouges pour la semaine qui se déroulerait ensuite. L'obligation de me trouver un travail et de prendre la porte un bon mois plus tard.

J'obtins rapidement ce que je désirais, un petit travail de caissière dans un parking souterrain et ainsi je pu louer un appartement miteux dans les bas fonds de la ville. D'un côté, je ne regrette pas cette période, c'est comme cela que j'ai pu acquérir ma liberté loin de ceux qui causèrent ma perte et ma déchéance. Je n'ai jamais cru en Dieu, me séparer de mes parents, figure de sûreté soit-disant fut aussi simple qu'un claquement de porte. Malheureusement, j'avais laissé les doigts dans l'ouverture avant de claquer... Pour conter mes malheurs, j'ouvrais un blog. Blog qui me servirait rapidement de véritable CV et lorsque John Fitzpatrick tomba sur ce bout de journal virtuel, la gloire n'était plus très loin. Prenant de l'importance, me mettant en scène dans les vidéos que vous connaissez, je pris la direction de la rubrique mode à cette époque.

Cette époque fut également ma reconnaissance sentimentale. Alors que j’enchaînais mauvais coup sûr mauvais coup, relation d'un soir et sentimentalisme à deux francs, je fis la rencontre d'une jeune interne en médecine. Concours de circonstances carrément douteux. J'étais à l'hôpital pour y récupérer un ami médecin et boum, nous avons frappé le visage l'une de l'autre. Depuis un an, nous filons un amour parfait...
Oui chères lectrices, l'amour existe au delà des barrières de deux mêmes sexes et qu'on se le dise, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Pour une princesse, l'orgueil est simplement dans la logique de sa vie. Elle ne se considère que très peu comme capricieuse, elle se dit juste qu'il est normal qu'elle puisse tout demander. Elle est d'après elle même une personne qu'il faut absolument connaitre et faire partie intégrante de son entourage doit être un honneur, ce n'est pas donné à tout le monde et c'est ainsi que ça se passe tous les jours. Crise existentielle sur crise existentielle, à se prendre parfois pour une princesse, d'autres fois pour la Reine d'un royaume aussi platonique qu'imaginaire et décalé...

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : RedDragon. Je suis de sexe fmasculin et je vis en France. J'ai dix huit ans ans. Je suis actuellement en études de webdesign. et je peux me connecter facilement .7j/7. J'ai choisi d'interpréter personnage inventé. Je suis quelqu'un de très respectueuse, donc mes avatars/signs de ma fiche ont été fait par ninethus Quand j'ai vu le forum, je me suis dit qu'il gérait. D'ailleurs, je l'ai connu par Lucky Si je veux un parrain ? non. Code: Zooey Deschanel ✐ <a href="http://cosmopolia-road.forum-canada.net/t1138-zephyr-o-du-riechst-so-gut#25572">Zephyr S. Westerfield</a>