Vous voulez connaître mon histoire c’est bien ça ? Bon alors vu que je suis de bonne humeur aujourd’hui, je vais vous la raconter, mais écoutez bien car cela ne se reproduira sûrement plus jamais. Commençons par le plus simple, enfin dans mon cas c’est un peu plus complexe : ma famille. En réalité dans ma vie j’ai trois parents. Oui oui vous avez bien entendu mais vous me demanderez sûrement comment cela est possible. C’est en fait très simple, les deux personnes qui m’ont élevé sont mes deux mamans : Caitlyn et Ashley et vous ajoutez à cela un gentil géniteur Devon qui n’est autre que le meilleur ami de ma mère Caitlyn qui a bien voulu passé une nuit avec cette dernière pour procréer. Bref je vous passe les détails. Bon j’avoue que c’est un peu bizarre mais bon que voulez-vous je n’ai pas vraiment décidée de ma vie mais bon il faut juste s’y faire et moi je n’ai nullement honte de mon origine. Et puis mes mamans n’avaient pas assez d’argent pour adopter ou je ne sais quoi, et elles préféraient de loin que je connaisse mon père. Du coup neuf mois plus tard je voyais le jour dans un hôpital londonien sous le prénom de Zelda, oui je l’admets c’est une référence au célèbre jeu vidéo car sans ce dernier mes mamans ne se seraient jamais rencontrées mais c’est une autre histoire. Mon père biologique m’ayant reconnu sous accord de mes mères qui lui faisaient totalement confiance vu qu’il était prévu dès de le départ que les deux femmes désireuses d’avoir un enfant, m’élèvent. De ce fait aux yeux de la loi mes parents sont Devon et Caitlyn mais pour moi s’ajoute également Ashley. J’espère que vous suivez toujours et que vous n’êtes pas trop perdu, de toute manière je vous promets, il s’agissait là de la partie la plus tordue de ma vie.

Même avec deux parents de même sexe, je vous assure que j’ai eu une éducation des plus normales comme tous les jeunes de mon âge. De plus j’avais également à mes côtés une présence masculine vu que Devon fut également très présent dans ma vie, selon le souhait de mes mères. Cela m’apportait donc une stabilité supplémentaire. Et avec 3 parents c’est sûr, je partais bien dans ma vie. Me concernant, durant ma jeunesse j’étais une petite fille casse cou, pas vraiment garçon manqué mais en fait j’étais une vraie pile électrique. Et je préférais courir dehors après les papillons que jouais à la poupée. D’ailleurs je n’ai jamais eu de Barbie dans ma vie mais mères trouvant que cela faisait de la femme un mauvais exemple : la belle blonde avec les longues jambes et le rouge à lèvres, non ce n’était définitivement pas leur genre ni leur envie que je devienne comme ça. Elles préféraient que je trouve ma personnalité moi-même plutôt que de recopier un banal jouet fait pour façonner les petites filles en une espèce de bimbo sans cervelle. Mes années d’école quant à elle se déroulèrent plutôt bien sans réelles embuches excepté le fait qu’il était assez difficile d’expliquer le fait que j’avais deux mamans et non pas une seule bref un vrai casse tête qui faisait que je subissais parfois les moqueries de mes camarades mais grâce à mon père qui m’expliqua que j’étais une fille unique, cela me rassurai et eu comme conséquence le fait que je m’affirme encore plus.

« Quelqu’un peut m’emmener à ma soirée chez Eleanor, vite je suis déjà en retard ! » avais-je dit en dévalant les escaliers de notre maison, mes escarpins dans la main. Je ne pouvais pas rater cette soirée car c’était celle de l’année. Car oui, aussi bizarre que cela puisse paraître, au lycée je faisais partie des gens qu’on appelle les populaires et je dois sûrement cela à ma personnalité de la fille assez cool qui parle avec un peu tout le monde. Seize ans j’avais grandi, bien grandi, pour devenir une belle plante comme le disait si souvent mon père. « Allez viens je t’emmène c’est sur notre chemin. » finit par dire mon père qui était venu diner en compagnie de sa petite copine. Je m’étais donc précipité dans la voiture en plaçant côté passager, laissant la copine de mon père à l’arrière. Ben oui ce n’est pas parce qu’elle arrivait dans sa vie qu’elle allait prendre ma place tout de suite. J’étais tout de même sa première petite femme, si l’on peut dire. Durant tout le trajet, mon père n’avait cessé de me redonner les dernières recommandations que je connais par coeur : ne bois pas trop, ne fume surtout pas, garde ton portable sur toi et ne te retrouve pas dans une chambre seule avec un mec. Je l’avais d’ailleurs regardé avec des yeux pleins d’éclairs à cette dernière remarque, comme si j’allais parler de ma vie sexuelle alors qu’une fille que je ne connaissais absolument pas se tenait à l’arrière de la voiture. Arrivée finalement à bon port, je déposai un baiser sur la joue de mon père et faisait un signe de la main à la jeune femme du nom de Miranda il me semble avant de courir vers la grande maison où l’on entendait déjà de l’extérieur de la musique. La fête battait déjà son plein et l’alcool coulait à flot. Je me faufilais dons au travers des dizaines de personnes se trouvant à l’intérieur, jouant carrément des coudes pour retrouver mes amies les plus proches, la chose ne fut pas aisée d’ailleurs mais bon. Deux, trois heures plus tard, les pieds en feu après avoir trop dansée, je m’affalais sur un fauteuil mais fut vite rejoint par un très charmant garçon aux cheveux bruns « C’est toi la fille des jeux vidéos ? » Sa remarque eu le mérite de me faire rire, un petite rigolo c’était déjà un bon point. Car oui même si je n’accumule pas les relations, je ne suis pas aveugle son intention était bel et bien de me draguer. « Oui c’est bien moi-même si en fait mon premier prénom c’est Ondine, mais bon tout le monde m’appelle Zelda, car ca fait tout de suite plus cool ! Et oui je suis bel et bien une princesse guerrière. » Ce fut le début d’une longue même très longue conversation qui se finit d’ailleurs par un bain de minuit, enfin de matinée plutôt, tout habillé dans la piscine. Et tout logiquement un doux baiser mit fin à cette agréable soirée. Lançant ainsi le début de ce que j’espère être une longue histoire car il faut l’avouer j’étais totalement tombé sous le charme de ce jeune homme portant le doux nom de Joseph.

Deux ans plus tard, voilà que nous étions toujours tous les deux ensembles, un amour passionné mais où chacun de nous avait toujours sa liberté. J’étais vraiment épanoui et heureuse à vrai dire. Pour moi rien ne pouvait se mettre en travers de mon bonheur. Et qui plus est ma famille avait accepté Joseph dans ma vie, c’est une chose très importante pour moi étant donné que mes parents sont ce que j’ai de plus chères au monde et je la ferrais toujours passer avant tout même avant l’amour. Cela dit ce jour où nous fêtions nos deux années de rencontre fut l’un voir même le plus beau jour de ma vie. Joseph avait tout organisé, quelque chose de romantique, qui me convenait parfaitement pour mon côté fleur bleue : il nous avait loué un petit bateau sur la Tamise décorée de centaines de petites lumières, pétales de roses, le tout accompagné d’un festin et de Champagne. C’était exactement le genre de chose que je ne faisais pas d’ordinaire étant donné ma situation plutôt modeste. Ce n’est qu’en fin de soirée, que je compris pourquoi il avait fait tout cela dans le but que ce soit parfait. Nous étions accoudés au bord du bateau à regarder les étoiles, c’était vraiment splendide et magique et alors que je ne m’y attendais pas du tout, le voilà qui posait un genou à terre, dévoilant dans ses mains une petite boîte en velours qu’il s’empressa d’ouvrir pour dévoiler une bague surmonté d’une jolie perle de nacre en prononçant la phrase qui nous fait chavirer nous les femmes romantiques. « Ondine Zelda Palmer, me feriez vous l’immense honneur de devenir ma femme » Et à l’entendre prononcer ces mots, je sentis mes jambes devenir cotons, et les larmes de joies me montaient aux yeux. Je m’en fichais d’avoir seulement 18 ans car je l’aimais et cela surpassait tout. « Oui, oui et milles fois oui. » avais-je dit alors qu’il me prenait dans ses bras pour m’embrasser délicatement. J’étais heureuse, rien ne pouvais entraver mon bonheur. Et d’ailleurs aussi surprenant que cela puisse paraître alors que je présentais ma bague le lendemain à mes mamans, elles n’ont pas fait un infarctus au contraire je crois même qu’elles étaient heureuses si ce n’est plus que moi. Mon père eu un peu plus de mal a avalé la pilule mais bon lui ne voit pas le mariage comme moi je le vois, c'est-à-dire la preuve d’amour éternel à ma différence il trouve que cela est un vulgaire bout de papier qui encombre plus qu’autre chose. La seule chose qu’il a dit et la plus importante fut « S’il te faut cela pour être heureuse, alors fais le, je te donne ma bénédiction. »

« Maman pourquoi tu n’ouvres pas cette porte, c’est le moment où je dois faire mon entrée. » J’attendais trépignant d’impatience dans ma longue robe blanche bustier recouvertes de petites perles argentées et formant ainsi de jolis petits motifs. Mes cheveux étaient quant à eux relâchés formant de belles boucles et légèrement attachés en haut à l’aide quelques barrettes venant d’une lointaine arrière grand-mère. J’étais complètement stressé et donc je m’énervais facilement surtout qu’il était difficile de respirer dans cette robe mais elle était tellement belle que j’avais fait un effort. Pendant huit long mois j’avais tout organisé à l’aide de ma famille et de celle de Joseph pour faire de ce jour une pure merveille et voilà qu’on me retenait pour je ne sais quelle raison. Mon père murmura quelque chose à l’oreille de ma mère Caitlyn et ses yeux bruns perdirent de leur scintillement. Mon père finit pas me prendre la main. « Mais non papa, ce n’est pas la main que tu dois prendre mais mon bras, combien de fois je te l’ai répété ! » Je la relâchai donc présentant mon bras qu’il ne vient pas chercher et que je laissai retomber le long de mon corps. « Je vous signale que ce n’est pas le jour d’être en retard. » Toujours aucune réaction, à croire que les deux étaient pétrifiés et même l’arrivée d’Ashley n’arrangea pas les choses. Elle n’était pas censée être là, elle devait attendre pour donner le signal de lancer la musique. Joseph devait lui aussi s’impatienter et je n’aimais pas ça, le faire attendre le jour de notre mariage c’est complètement débile. « Chérie, nous sommes désolé.» Hein mais de quoi parlait-elle, je ne comprenais rien de ce qu’elle racontait, pourquoi serait-elle désolé en ce si beau jour. « Il est introuvable, ses parents ne savent pas où il est. » Cette phrase eu l’effet d’une bombe nucléaire et je sentis même mon cœur s’arrêtait de battre quelques secondes. Mon sourire se transforma en un rictus que je ne saurais même pas définir. Je me sentais mal, même pire, j’étais au bord d’un précipice et je ne pouvais plus reculer en arrière. J’étais coincé là dans cet endroit que je considérais dorénavant comme maudit. Je finis par jeter le bouquet de lys au sol, me mettant à secouer mes cheveux pour essayer de faire tomber tout ce qui s’y trouvait. « Enlevez moi cette robe, j’arrive plus à respirer » Dans le sens propre comme dans le sens figuré. Et alors que mes mamans s’affairaient à me retirer cette horreur que je portais sur le dos, j’étais en train de massacrer mon maquillage en me mettant à pleurer à chaudes larmes. Lorsque je fus enfin délivrer et que mon père posa sa veste sur mon dos, je finis par articuler difficilement quelques mots. « Faites… Faites moi sortir de ce lieu immonde, je vous en prie. » Ce fut mes dernières paroles.

Six mois plus tard, je prenais l’avion pour l’Australie en compagnie de mes mamans, laissant cependant mon père en Angleterre. Mes parents pensaient qu’il serait mieux pour moi de m’éloigner de Londres, sous entendu de mon drame amoureux, qui m’avait renfermé sur moi, me plongeant dans une dépression et dans un mutisme total. De toute manière, je n’avais rien à dire, Joseph avait été un lâche un point c’est tout. Je me retrouvais donc sur un nouveau continent, plus précisément dans la ville de Cosmopolis. Est-ce que cela changerait quelque chose à ma sombre vie ? J’en doutais énormément et pourtant, grâce au support de mes mamans, je me remettais petit à petit, sortant de ma longue solitude où je m’étais enterré. Le chemin fut long cependant même tortueux, difficile pour remettre un peu d’ordre dans mon cerveau, pour avoir de nouveau confiance en moi, ne plus me sentir comme une ratée. Lorsque ma tête fut enfin sortie de l’eau et que ma voix fut de retour, j’entamai des études d’histoire dans l’optique de me construire un futur que j’espère dorénavant heureux.

Depuis toute petite, j'ai toujours souhaitais que ma vie soit un bonheur complet, nourri d'amour et d'eau fraîche. Et borné comme je suis, j'ai toujours cherchais à l'atteindre qu'importe les moyens. Voulant que ma vie soit parfaite, je mettais tout en oeuvre pour être la meilleure. Mais quand tout s'est évaporé comme un nuage du fumée, je me suis sentit mal, nulle. J'étais une pauvre ratée comparée aux autres, à ce qui m'entourait, et qui eux roucoulaient. J'étais blessée dans mon estime profonde et j'en voulais en quelque sorte à ses gens, pensant qu'il m'avait volé, qu'il n'avait pas le droit de vivre un amour passionné qui était censé être le mien et non le leur. Pour compenser ce manque, je me venge, en achetant tout et n'importe quoi, tout ce dont j'ai envie. il est très difficile de me contrôler d'ailleurs. Cette folie dépensière me calme un court instant mais jamais je n'en ai assez. Ce péché me pourrit la vie en réalité car il ne fait sans cesse me rappeler que jamais je n'atteindrai ce que je convoite le plus: le bonheur. L'autre aspect de ce défaut, c'est ma jalousie excessive, je déteste tout simplement partager les personnes qui me sont chères. Pour moi il est impossible de penser qu'un jour mon père me remplacera dans son coeur par une autre femme que moi, que ma meilleure amie soit aussi proche d'une autre fille que moi. Et comme vous l'avez compris je jalouse les autres et leur bonheur que je souhaiterais moi même vivre. Et en voyant cela, je me sens encore plus mal. C'est un vrai cercle vicieux.

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : Amantia. Je suis de sexe féminin au dernier souvenir et je vis en Normandie, pays des meuh meuh. J'ai 20 ans. Je suis actuellement salarié dans un hôtel pour gagner de quoi me nourrir et je peux me connecter facilement 7j/7. Quand j'ai vu le forum, je me suis dit c'est de la bombe en boîte de conserve et encore merci au personne qui me l'ont présenté. Si je veux un parrain ? oui. Code: DEMI LOVATO ✐ <a href="LIEN_PREZ">O. Zelda Palmer</a>