C’est dans une petite clinique de New York que l’on entendait des pleurs. Une sage femme arriva dans une chambre tenant dans ses bras un petit bébé enroulé dans une serviette bleu. Déposant le bébé dans les bras de sa maman, les parents de ce petit être étaient comblés. Le nom de la famille allait encore avoir une génération de plus & l’un comme l’autre était heureux d’avoir un garçon, car c’est ce qu’il voulait. Ma mère me tenait dans ses bras & me chuchota « Bonjour Hadrien », oui vous l’avez bien compris, mes parents me nommèrent Aiden Hadrien & Merida fut mon nom de famille. Après quelques jours dans la clinique, quelques visites & tout plein d’inconnus qui ne faisaient que de répéter à mes parents « ooooooh qu’il est beau », « il a tes yeux » ou tout un autre tas de compliments de ce genre, il était temps pour moi de découvrir mon petit chez moi. Etant le premier de la famille, je n’avais personne d’autre pou m’accueillir, sauf mes parents. Mes premières années furent les plus basiques, l’apprentissage hein, entre les premiers mots, les premières dents, les premiers pas, les premières bêtises, mes parents étaient tout gaga devant ma frimousse. J’avais à peine trois ans, que l’un des employeurs de ma mère, me remarqua. Vous devez vous demander ce qu’elle faisait comme métier non ? Ma mère était l’une des plus connues des mannequins de NY, belle, gracieuse, souriante avec du charisme à en rendre fou plus d’un, elle faisait des défilés depuis des années déjà. & son employeur avait vu en moi un potentiel, ma mère connaissant bien le milieu elle n’était pas très partante, mais quand on lui proposa de poser avec moi lors de mes premières photos, elle accepta tout de suite. C’est à partir de ce moment là que ma carrière décolla. J’enchainais les shootings pour des marques de vêtements pour enfants, pour des petites pubs & parfois je faisais des défilés comme ma mère. Les années passèrent & ce fut assez difficile de devoir gérer ça en même temps que je devais suivre mes études. Mon père un grand médecin avait bien été d’accord sur ce point là, s’il me laissait faire des défilés, des shootings, il était hors de question que je ne fasse pas d’études à côté. Partagé entre le métier de ma mère, les envies d’études de mon père, même si j’aimais étudier, je ne m’arrêtais pas là. Arrivé au collège, je découvris le piano lors de mes premiers cours de musique. Je vous rassure je savais déjà avant ce qu’étais un piano, mais là je le découvrais vraiment. Il me fallut quelques secondes pour succomber au genre de l’instrument & à peine rentré le soir, je demandais à mes parents de prendre des cours de piano. Enfin inscrit depuis quelques années j’étais en mesure d’apprendre de moi-même juste en m’aidant des partitions. C’est d’ailleurs à ma dernière année au collège que j’eus ma première copine grâce au piano. Comment ça grâce au piano ? Alors que je m’entrainais pour le spectacle de fin d’année, elle avait complètement adoré ce que je jouais & comment je jouais. Elle était venue m’aborder à ce sujet & la trouvant jolie, il m’en fallut peu pour lui faire du charme & sortir avec elle. C’est aussi avec elle que je découvris en moi des côtés que je ne connaissais pas, comme ce côté séducteur, dragueur, même si j’étais encore un peu jeune à l’époque. Je sortis avec elle durant toutes les vacances d’été, jusqu’à qu’elle déménagea pour un autre état. Je passais alors au lycée. Je rentrais dans la court des grands & je me démarquais déjà très bien de tous les autres mecs, beau, gentil, plein aux as, mannequin, j’avais de nombreux atouts de mon côté & les autres mecs le comprirent assez vite. Vous imaginez bien que des potes mecs ce n’est ce qui court le plus dans mon répertoire, au contraire j’étais plus du genre à trainer avec un tas de filles. Je commençais alors à sortir avec plus de filles, des histoires jamais très sérieuse, j’avais du charme, je le sais & je pouvais avoir plus d’une fille pour moi, alors pourquoi me priver avec une seule ? Cependant, elles savaient toutes à quoi s’attendre, chacune savaient que je n’allais pas rester longtemps avec elle & qu’il valait mieux qu’elles ne s’attachent pas. Réglo le type quand même, j’aurai pu faire mon gros salopard & juste me servir d’elle & les faire souffrir. Mais mes parents ont su me donner des valeurs qu’ils faillaient que je respecte. Continuant mes années de lycée entre mannequinat, études, filles, potes, soirées & tout le tralala, ma mère m’annonça vers mes 18 ans qu’elle était enceinte. Quelle surprise ce jour là ! Cela faisait 18 ans que j’étais fils unique & sincèrement depuis le temps que je souhaitais être grand frère, pour moi je m’étais fait à l’idée d’avoir un frère ou une sœur un jour. Pourtant j’allais enfin l’être. Heureux vous dites ? Oui je l’étais, tout comme mes parents. Comme pour moi il n’avait pas voulu savoir si c’était un garçon ou une fille, il préférait avoir la surprise même si les prénoms étaient déjà choisis. Impatient, j’attendais que ça, que ce petit montre son nez, je me voyais déjà lui apprendre la vie, si c’était un frère lui apprendre à draguer, lui montrer comment faire du vélo, du scoot puis le faire conduire. L’emmener en boîte, en soirée, être un model pour lui. & si c’était une fille être aussi son model, la protéger, lui faire comprendre que les mecs sont pas tous des mecs biens, être son protecteur, son ange gardien. & les pourrir gâté d’amour. Seulement, lors de l’accouchement tout se compliqua pour ma mère. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais le bébé mourra, tout comme elle. Le bonheur d’avoir un frère ou une sœur venait de s’envoler en quelques secondes, mais je venais aussi de perdre ma mère. Mon père n’arrivait pas à s’en remettre tout comme moi & la seule chose que je trouvais pour ne plus y penser, pour me changer les idées c’étaient de me mettre à fond dans mes études & le mannequinat. Mon père quand à lui il partit de plus en plus mal, se mettant à boire jusqu’à devenir ivre tous les soirs en pleurant ma mère & l’enfant qu’il aurait du avoir. C’est au retour d’un voyage pour un défilé que je reçu un appel. Numéro inconnue ? Je décrochais quand même & au bout c’était les pompiers qui m’informaient que mon père avait été retrouvé mort d’un coma éthylique. A peine un an c’était passé depuis la perte de ma mère & mon frère ou sœur. Le choc fut encore plus terrible pour moi. Impossible de pleurer, d’éprouver une quelconque colère ou de ressentir quelque chose. C’est comme si je n’étais plus vivant & ne ressentait rien. Sur un coup de tête, après avoir obtenu mon diplôme, je quittais NY à peine âgé de 19 ans, pour me rendre en Australie. Ne me demandez pas pourquoi j’ai choisi l’Australie. J’avais suivi mon cœur, du moins ce qu’il en restait, s’en me poser de question. Je ne voulais juste ne plus rester à NY, c’était impossible pour moi, trop de vieux souvenirs, trop de douleurs. Trouvant vite un appartement dans une petite ville nommée Saligia, puisque les moyens ne me manquaient pas, je trouvais aussitôt un employeur qui me connaissait de part mes multiples défilés & shootings. M’inscrivant dans une université pour étudier le théâtre, je commençais une nouvelle vie. Déjà 5 ans que je suis ici & que depuis la mort de mes parents & mon frère ou sœur, il est impossible pour moi de montrer le moindre sentiment. Je tiens aux gens, je m’attache à certains mais impossible de leur dire. Je garde tout pour moi, ayant trop souffert de leur mort. Au niveau des filles cela n’a pas changé, je continue comme avant, je les enchaine sortant avec une quelques mois, puis passant à une autre ou bien sortant avec une juste pour un soir. Elles restent tout de même informées qu’avec moi elles ne vivront pas une histoire digne des contes de fée. Tout comme elles savent que si elles s’intéressent à ma fortune, elles n’iront pas loin, radin pour même pas un sous, ce n’est pas à elle que je prêterais un centime. Seul les personne proche de moi savent pour ma famille, savent ce que j’ai vécu mais sans plus. Préférant éviter le sujet, je trouve toujours un moyen pour y échapper. Entre nous, vous allez me dire que je suis un radin, égoïste, profiteur, pensez ce que vous voulez mais parfois les hommes les plus salauds sont ceux qui sont les meilleurs au fond. Il suffit de savoir creuser & prendre le temps de le faire, mais bon courage si tu veux essayer de creuser.

Etant le fils d’un grand médecin & d’une mannequin très reconnue, je suis né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Ayant commencé dès mon plus jeune âge à faire des défilés, des shootings & comme je n’ai pas arrêté depuis, mon compte en banque est plein à craquer. Pourtant avant je n’étais pas comme ça, mes parents ont su m’apprendre à partager, ne pas penser que par l’argent, mais après la mort de ma mère, après avoir tout fait, avoir dépensé des milliers d’argent pour essayer de faire remonter mon père, de le mettre dans des structures, lui payer des choses pour qu’il se sent mieux, rien n’a marché. J’ai perdu des tas d’argent pour rien, pour qu’il meurt, pour que l’état ne soit pas fichu de faire quelque chose. J’ai donc commencé petit à petit à devenir radin, égoïste. Pourquoi donner de l’argent partager avec les autres, alors que personne n’a pu venir en aide à mon père, n’a pu faire quelque chose avec mes sous ? Pour moi les structures ce sont seulement intéressé à mon argent, elles ont su se remplir les poches & sans bouger le petit doigt. Alors comment faire confiance en donnant, prêtant de l’argent à des personnes si des structures, des personnes payées pour arranger les choses ont juste su nous trahir ? Depuis j’ai décidé de ne plus rien donner. Même mes proches amis savent que je ne suis pas du genre à les dépanner, leur offrir des cadeaux ou quoi. Je suis devenu milliardaire avec l’argent, les biens de mes parents, en plus de mon argent & il est hors de question que je le dépense dans des choses inutiles ou pour d’autres. C’est mon argent & je m’assure toujours de l’avoir, de ne pas perdre un billet. Parfois c’est un vice, quand je vais faire les courses je suis toujours là à vérifier que la caissière n’a pas oublié de la monnaie, sinon c’est scandale assuré. & plus d’une fois ce pêché est la cause de prise de têtes avec mes ex copines, mes copines ou mes potes. Ils ne comprennent pas, mais y’a rien à comprendre, je suis comme je suis ! Parfois je me dis que j’abuse, quand je vois un SDF j’ai envie de lui donner une pièce, un billet, mais c’est plus fort que moi je ne peux pas. Puis à quoi bon lui donner de l’argent si c’est pour qu’il aille s’acheter de l’alcool & s’empêguer au lieu de se nourrir & essayer d’arranger sa vie ? Cruel ? Non juste réaliste.

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : Melaaniee. Je suis de sexe féminin et je vis en France. J'ai 19 ans. Je suis actuellement en BTS Assistant de Manager 2ème année à la rentrée et je peux me connecter facilement 7j/7. Quand j'ai vu le forum, je me suis dit je m'inscris immédiatement. Déjà que j'attendais avec impatience de recevoir le lien de la pré ouverture, que j'attendais de voir le bébé de Lucky & Archie (oui mon Deon & Azur c'est moi Elia ♥), en le voyant je n'ai même pas hésité une seconde. Si je veux un parrain ? oui.