Parce qu’il y a toujours un début à une histoire.

Je suis née le 30 janvier 1992, aux États-Unis dans la prestigieuse et réputé ville de Seattle. Venant d'une famille assez aisé, je ne manquai de rien. Bien au contraire... j'avais sans doute trop de choses, mais pas parce que je le demandais. Si j'avais pu, à l'époque, j'aurais suivi mon papa partout où il allait... cet homme, mon héros... je l'aimais tant ! Avec lui, tout était si simple, avec lui je me sentais appréciée, aimée... Ce n'était pas tout à fait le cas avec ma mère. Elle n'était pas méchante, enfin au début. Mais elle voyait en moi sans doute une petite fille qu'elle aurait aimé être, ou encore la perfection même... je n'avais pas le droit à une part de gâteau comme n'importe quel enfant pour son anniversaire, non. Moi, j'avais droit à une barre santé avec un glaçage léger, ce que je n'avais pas sur celle que je mangeais tous les jours. J'étais toujours habillé à la dernière mode et à tous les trois jours, ma mère me faisait monter sur la balance. Il y avait des moments où j'aimais bien, je le prenais comme un jeu, c'était plutôt amusant... Mais lorsque je fus assez grande pour comprendre que cela n'avait rien d'amusant, que je ne pouvais même pas faire ce dont j'avais envie, jouer dans le sable, manger du popcorn au ciné, mettre mes coudes sur la table... Heureusement j'avais mon père ! Il n'était pas souvent à la maison, son travail l'accaparant beaucoup, mais au moins, lorsque je le voyais, il était entièrement là, avec moi, m'offrant même parfois une glace à la pistache loin du regard désapprobateur de ma mère...

Je dois par contre remercier cette femme pour une chose. Sa volonté de faire de moi sa poupée de porcelaine m'a permis de rencontrer la meilleure amie que je n'aurai jamais : Loreilei. Pour améliorer ma posture et ma grâce, ma chère maman décida, alors que j'étais encore très jeune, que les cours de danse classique allait être pour moi un cadeau du ciel. Ce qui fut le cas, bien que ce n'était pas du tout ce à quoi elle pensait. Loreilei et moi, on se ressemblait, tout en étant bien différente. Mais c'est justement ça qui nous rapprocha. Nous détestions les cours de danse, mais heureusement, nous étions l'une avec l'autre pour nous aider à passer le temps. Je sentais qu'avec elle je pouvais être moi-même et de fil en aiguille, l'amitié se souda, les secrets furent dévoilé et nous sommes devenues les meilleures amies du monde. Je sais tout d'elle, tout de son histoire. Elle a eu assez confiance en moi à ce moment-là pour me raconter le lourd fardeau qu'elle traînait avec elle. Et je garderai toujours son secret, quoi qu'il arrive.

Parce que dans une histoire il y a souvent une suite

Ohhh l'adolescence chérie ! Quoi de mieux pour briser les limites, sortir des chemins tracés, se faire sa propre personnalité ? Rien du tout ! C'était justement le moment rêvé pour faire comprendre à ma mère qu'elle ne pouvait pas faire de moi ce qu'elle voulait. J'avais été comme un oiseau en cage trop longtemps, je n'en pouvais plus de ses choix qu'elle m'imposait, de ses théories bidon sur la perfection et de ses barres santé ! Et je sentais aussi que mon amie avait besoin de montrer qu'elle était elle, pas Dawn et que sa suffisait maintenant de la prendre pour ce qu'elle n'est pas ! Meilleure chose à faire dans ce genre de cas ? La révolte ! Mini jupe, eye-liner et talons hauts, nous avons changé du tout au tout, sous le regard impuissant de nos parents. Mon père ne dis rien, il se doutait sans doute que cela arrive un jour. Malgré tout, une fois cette période passée, où la mini-jupe devint enfin un peu plus longue, où les talons furent moins haut, je devins, en public, une jeune femme polie, civilisée, bien qu'à l'intérieur je n'avais qu'envie de crier haut et fort ce que je ressentais ! Mais je ne voulais en aucun cas voir la déception dans les yeux de mon père... Donc pour lui, j'allais bien me comporter. Je suivais par contre toujours Loreilei là où elle allait faire ses shows pour gagner de l'argent, dans les bars et j'en profitais grandement !

Puis, l'événement qui fit couper les ponts avec ses parents et elle, furent le fameux Barbecue ! Nous étions une petite bande de filles qui allaient à l'école ensemble, réunis au barbecue de chez les Cooper, où tous les gens du quartier, soit le bon quartier, était invité. Loreilei avait sortie le grand jeu avec sa tenue ! Et sa mère en était plus qu'outrer, s'en prenant ouvertement à elle en parlant avec les invités. Ce fut ce petit moment de trop pour mon amie... qui pris le visage d'une des filles de la bande en coupe pour l'embrasser sans dire un mot. Ce fut... mémorable, aucun doute ! Je regardai la scène avec un certain pincement au coeur... C'est à ce moment-là que j'ai compris que j'étais jalouse... jalouse de l'attention qu'elle pouvait porter à quelqu'un d'autre que moi, jalouse que ma meilleure amie ne m'a pas embrassé moi, plutôt qu'elle... Mais justement, elle était ma meilleure amie, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Ce fut plutôt avec les autres que cette jalousie fut déversée, entre autre sur mon copain du moment, Ethan. Mais toujours là, les petites sautes d'humeurs passaient.

Seulement, Loreilei quitta avec ses valises pour refaire sa vie, libre et j'hésitais à la suivre. J'avais Ethan ici et j'étais réellement amoureuse de lui. Elle quitta donc seule, mais me laissant évidemment l'adresse exacte d'où elle se trouvait, me donnant régulièrement des nouvelles. Mais la vie sans elle, ici, à Seattle, était lourde. Elle me manquait terriblement et encore une fois, c'est Ethan qui en payait le prix. Seulement, au lieu de m'en parler, monsieur alla écrire des tonnes et des tonnes de mails à MA meilleure amie en cachette ! Ce fut LA grosse dispute. Et c'était terminé... Plus rien ne me retenait dans cette ville merdique et c'est comme ça que, sac sur l'épaule, j'allai retrouver Lor' en Australie.

Parce que dans une suite, il y a un prologue.

À 20 ans, je suis aujourd'hui apprenti-mannequin pour me ramasser le plus d'argent de poche possible. Je n'ai plus beaucoup de contact avec mon père, quelques mails de temps à autres, son travail prenant beaucoup de son temps. Et ma mère... sa ne vaut même pas la peine d'en parler ! Je suis toujours avec Loreilei et on s'amuse à faire les mannequins avec son photographe privé. Un jour par contre, je retournerai aux études, mais pour le moment, je me plais bien ici, au chaud, avec ma meilleure amie !

"On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité" Vous avez ici votre réponse. C'est innée, je n'ai rien décidé, je suis comme cela un point c'est tout. Évidemment, enfant c'était moins flagrant, mais déjà j'aimais avoir l'attention sur moi et j'étais persuadée d'être meilleure que les autres, plus belle, plus si et plus ça. Mais l'orgueil n'est pas un défaut vous savez ? Je dirais plutôt que c'est une vertu. Croire en soit plus qu'en quiconque nous ouvre des portes dont les incertains et les non-confiants ne pourraient même penser rêver ! Si je suis là où j'en suis aujourd'hui, c'est uniquement grâce à moi et à personne d'autre. Il est sûr que parfois ça pose légèrement problème, puisque j'ai des tendances élevées à la jalousie... mais vous n'avez qu'à ne pas agir en sorte que je sois jalouse et le tour est joué non ? Ce n'est pas moi le problème en fait, c'est vous !

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : Mama. Je suis de sexe féminin et je vis au Canada. J'ai 22 ans ans. Je suis actuellement en recherche et je peux me connecter facilement 6j/7. J'ai choisi d'interpréter un scénario de Loreilei S. Cooper. Je suis quelqu'un de très respectueuse, donc mes avatars/signs de ma fiche ont été fait par Kiwii Quand j'ai vu le forum, je me suis dit contexte intéressant, le design génial, pourquoi pas?. D'ailleurs, je l'ai connu sur PRD Si je veux un parrain ? oui, pourquoi pas Aurora Code: KIRSTEN PROUT ✐ <a href="http://cosmopolia-road.forum-canada.net/t961-me-myself-and-i-phoenix-m-becker#22965">Phoenix M. Becker</a>