Voix off de Zoélie : « Vous avez déjà souhaité vous venger ? Au point d’être prêt à tout pour y parvenir ? Parce que rien n’a plus d’importance que votre vengeance ? Et de vous apercevoir qu’au final, votre plan était pourrit, parce que bien que vous ayez songé à tout, y’a eu un imprévu à la con qui sème la zizanie : vous voilà comme un crétin, amoureux de la personne que vous souhaitiez pourtant faire tomber... Moi, ça m’est arrivé. Et, j’vous jure, ça craint ! »

Cela faisait des jours que Zoélie observait l’assassin de Tara, sa sœur aînée. Des jours qu’elle préparait sa vengeance. Certes, Zoélie est du genre paresseuse, mais lorsqu’il s’agit de quelque chose de vraiment important pour elle, qui lui tienne vraiment à cœur, elle peut se montrer très motivée, et est même aidé par sa grande imagination. Tout était à présent prêt, il ne restait plus qu’à l’aborder et à gagner sa confiance pour mieux le détruire, et l’envoyer tout droit dans la case prison, là où il méritait de pourrir pour le restant de ses jours. D’une démarche aérienne, la jeune photographe se dirigea vers sa proie, son café chaud à la main. Comme prévu, elle s’arrangea pour le percuter, et le tâcher avec son café. Elle fut souriante, et gênée, aidée en cela par sa timidité naturelle qui la fit même rougir, comme cela lui arrivait souvent lorsqu’elle se trouvait face à un inconnu. En quelques minutes seulement, elle parvint à attirer l’attention de Shakespeare Donovan, celui qui avait brisé sa vie sans même le savoir. Celui qu’elle enverrait en Enfer d’ici peu...

Suite à cette rencontre, le duo se retrouva souvent. A chaque fois, Zoélie se montrait agréable, parlant de tout, aidé en cela par sa grande culture qu’elle avait développée au fil de ses lectures, ou de ses voyages professionnels. Au début, chaque minutes, chaque infime secondes passées en compagnie de l’australien la dégoûtait. Lui sourire, rire de ses blagues, devoir s’intéresser à ce qu’il lui racontait, sentir ses regards pesés sur son corps... C’était atroce. A maintes reprises, l’anglaise dût se faire violence pour ne pas lui balancer son verre à la tête, ou encore pour ne pas le gifler. A chaque fois qu’elle était à deux doigts de craquer, elle se forçait à penser à Tara. A son rire. A ses projets d’avenir. A ses fiançailles qui n’auraient jamais lieu. A leurs moments de complicités. A leurs disputes. A toutes les fois où Lily l’avait appelée après une journée atroce, et où Tara l’avait réconfortée et même remotivée. A chaque fois, cela fonctionnait : sa détermination s’en retrouvait accrue. Et puis, peu à peu, elle a prit du plaisir à le retrouver, se sentant heureuse en sa compagnie. Comment était-ce arrivé ? A quel moment tout avait changé ? Elle n’est pas en mesure de le dire, elle est la première surprise... Et la première honteuse...

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Voix off de Zoélie : « Un désir de vengeance, c’est peut-être un peu extrême pour certains. On peut passer par la justice. Mais la justice est bien souvent inefficace. De surcroît, Tara et moi avons toujours été proches. Elle était mon pilier dans cette vie parfois bien chiante, mon repère dans ce dédale sans fin. »

Zoélie est née à Londres, au sein d’une famille plutôt aisée. Son père est un célèbre médecin, et sa mère est une célèbre productrice de films. Les moments où la famille Warrens étaient entièrement réunis ont quasiment été inexistants ! Les parents étaient bien trop occupés par leurs jobs respectifs. Toutefois, cela ne veut pas dire que l’anglaise grandit sans amour, loin de là. Ses parents ont toujours prit soin d’elle, s’arrangeant pour passer du temps avec dès que possible. Mais le fait est là : Zoélie a été élevée par des nurses, et non par ses parents. Cependant, ne la plaignez pas, elle n’en a jamais vraiment souffert. Ses nurses étaient vraiment sympas, et ses parents tâchaient à ce qu’elle ne manque de rien, et ne s’ennuie jamais : c’est ainsi qu’elle a apprit à faire de l’équitation (ce fut d’ailleurs l’une des rares choses de son enfance qu’elle apprécia suffisamment au point d’en faire encore aujorud’hui), du tennis, du piano ou du violon. Si elle aimait bien le tennis, c’était surtout pour que sa grande sœur Tara en jouait avec elle. Après, niveau musique, Tara a toujours été la plus douée, même si pour ce qi était de l’équitation, elle n’a jamais été en mesure de battre sa petite sœur... Tara, pour Zoey, c’était plein de choses : son modèle, sa confidente, sa meilleure amie. Avec leurs 2 ans d’écart, les deux Warrens ont toujours été très proches. Tara était la plus protectrice des deux, la plus maternelle, Zoélie, elle, était la plus rêveuse, ses pieds étaient peut-être sur terre, mais sa terre, elle, était clairement dans les étoiles. En dépit de leurs différences, les deux sœurs se complétaient parfaitement. Tara arrivait souvent à donner de la motivation à Lily pour étudier. Il faut dire que de la motivation, Tara en avait à revendre ! Elle a toujours été la plus brillante des deux, la plus studieuse ! Celle qui faisait la fierté de leurs parents, lorsqu’ils avaient enfin du temps pour leurs filles... Zoélie, elle... Elle a toujours eu l’âme plus artistique, plus j’m’en-foutisme... C’est souvent Tara qui prenait la défense de Zoélie, à la maison, lorsqu’elle ramenait ses bulletins de notes. Si les notes étaient plus que correctes, les appréciations des enseignants, eux, laissaient clairement entendre que Lily n’exploitait pas complètement ses capacités. Souvent, Zoélie s’est ramassé de sacrés sermons de la part de ses parents, et bien plus souvent encore, de la part des nounous, qui étaient presque des mères pour les sœurs... Mais Zoélie, elle, n’en avait cure ! Depuis toujours, elle savait que sa voie était ailleurs. Ce qui l’intéressait, elle, c’était l’art : le dessin ou les photos. Elle s’est aperçue de ça un jour, en allant voir sa mère au travail. Elle a pu visiter un studio de cinéma, et y voir tous les métiers qui gravitaient autour. C’est en voyant une séance photo qu’elle est tombée amoureuse des appareils photos. C’est ce jour-là qu’elle prit sa 1ère photo. A tout juste 7 ans, elle avait trouvé sa voie, lorsque le photographe, en la voyant intéressé, lui expliqua comment prendre les photos, et l’autorisa même à se servir de son appareil. Ce fut également ce jour-là que Mme Warrens comprit que si son aînée était visiblement destinée à devenir une grande journaliste, sa petite dernière, elle, serait plutôt photographe... Dès ce jour, Zoélie n’eut de cesse de réclamer à ses parents un appareil photo. Et ce fut Tara qui réussit à convaincre leurs parents que Zoey serait suffisamment soigneuse avec un appareil photo pour en mériter un. Ce fut donc grâce à elle que Zoélie obtint son premier appareil photo. Ainsi que pleins d’autres, parce que si les parents Warrens acceptèrent de leur en acheter de nouveaux, en constatant le talent indéniable de photographe de Zoélie, ce fut Tara qui lui acheta ses plus performants...

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Voix off de Zoélie : « Et dire qu’on avait tout pour être heureuse : elle avait enfin réussit à être journaliste, avec brio, cela va sans dire ! Et moi, j’ai pu être photographe... On aurait mieux fait de ne jamais se mettre à bouger à travers le monde pour le boulot !»

Les années scolaires avaient été éprouvantes pour Lily. Ses parents avaient beau avoir tout fait pour qu’elle ait la meilleure éducation possible, Zoélie était nettement moins studieuse que Tara. Toutefois, cela s’arrangea, lorsqu’elle intégra un cursus photo. N’allez toutefois pas croire qu’elle se mit à bosser plus ! Non, disons simplement qu’elle était plus intéressée, et de ce fait, faisait plus d’efforts pour y parvenir. Si les années scolaires furent autant difficiles pour elle, ce fut surtout parce qu’elle fut séparé de Tara : l’une étudiait en France, l’autre en Angleterre... Elles avaient passés toute leur enfance ensemble, et ont donc toutes les deux souffert de la séparation, même si Tara s’y est faite plus rapidement, ayant toujours été moins timide que sa petite sœur. Lorsque Tara fut diplômée, elle se trouva rapidement un travail, et réussit à faire embaucher sa sœur dans son journal, quand elle fut aussi diplômé. C’est grâce à ça qu’elles purent voyager dans le monde entier, et renforcé encore leur lien, de plus en plus fusionnel. En fait, les seuls choses qui semblaient capable de les séparer, c’était les hommes. Si elles avaient toutes deux pas mal de différences, niveau amour, elles réagissaient pareil, et s’investissaient toujours à fond dans leurs histoires. Sans surprise toutefois, Tara avait depuis toujours plus de succès auprès des hommes, étant plus sociable que sa timide petite sœur, sachant également plus se mettre en avant, sans doute aidé en ça par le fait que, depuis toujours, elle a confiance en elle. Avoir entendu à maintes reprises ses parents lui asséner qu’elle était magnifique avait sans doute du participer à cette confiance, alors que Zoey, elle... Elle est toujours passée après sa sœur... Qu’importe, Zoélie s’exprimait par la photo, y montrant toute sa sensibilité, et c’était sa sensibilité, visible derrière ses sourires gênés, qui attirait sur elle les regards. Sa sensibilité, d’ailleurs, se retrouva mise à mal, lorsque l’année de ses 22 ans, ses parents divorcèrent. Non pas qu’elle ait toujours crû qu’ils finiraient leur vie ensemble, elle avait bien remarqué les multiples disputes qui faisaient trembler le couple, lorsqu’il était enfin réunit, la lassitude dans leurs gestes de tendresse, et l’éloignement dans leurs mots d’amour. Zoélie avait toujours été plus observatrice que sa sœur, et fut donc la moins surprise des deux. Mais elle en fut la plus touchée, car naïvement, elle s’était mis en tête que ses parents parviendrait à finir leur vie ainsi, après tout, ils avaient bien pu tenir ensembles durant son enfance... De surcroît, ce divorce fut vraiment horrible, et remua pas mal d’affaires secrètes : adultères, et enfants illégitimes... La famille Warrens en ressortit brisée à jamais... Pendant quelques années, Tara et Zoélie furent même en froid, car Tara prit le parti de leur père, qui avait des enfants illégitimes avec une jolie infirmière de 7 ans plus jeune que lui, alors que la photographe était clairement du côté de sa mère, femme bafouée dans son honneur. Les deux sœurs continuèrent à se voir, travaillant toujours ensemble, mais quelque chose semblait brisé entre elles. Et alors que Zoey fêtait ses 24 ans, une autre nouvelle vint bouleversée sa vie : on découvrit un cancer à sa mère... Cancer qui eut raison d’elle, deux ans plus tard... Cette maladie rapprocha à nouveau les deux sœurs, et parvint à faire en sorte que Lily pardonne à son père. Inconsciemment, Zoélie développa une culpabilité par rapport à ce qui c'était passé, en venait presque même à se dire que si elles n'avaient jamais quitté l'Angleterre, leurs parents seraient restés ensemble, que le cancer de sa mère aurait été diagnostiqué plus tôt... Bref, que tout serait différent !

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Voix off de Zoélie : « Jamais deux sans trois, dit-on... J’ai jamais été fan de ces phrases toutes faites. Mais on dit que y’a un début à tout... »

C’est après la mort de leur mère que Tara réussit à convaincre sa sœur d’emménager en Australie. Deux ans plus tard, Tara y fit la rencontre de l’homme qui était selon elle, celui qui lui était destiné. Tara, amoureuse, commença alors peu à peu à délaissé sa carrière de journaliste, qui était pourtant montante, pour se consacrer à son petit ami, qui était un riche héritier, qui lui fit tourner la tête. Zoey eut alors l’impression de se retrouver face à son clone, tant sa sœur avait changée, et qui avait à présent la tête dans les étoiles également... La photographe continua néanmoins sa carrière, tout en enviant le bonheur de sa sœur. Envie qui s’accrût lorsqu’il y a un an, Tara lui annonça que son petit ami l’avait demandé en mariage. Envie qui disparut lorsque Tara disparue... Enfin, à ce que tout le monde pensait, car Lily connaissait la vérité. Dès lors, elle se mit en tête de venger la mort de sa sœur. Afin de ne pas sombrer dans la folie, engendrée par le manque de sa présence et de ses conseils. Manque qui ravivait à chaque fois sa haine à l’encontre de Shakespeare. Haine qui se tourna presque contre elle, lorsque l’amour remplaça le mépris qu’elle éprouvait pour lui...

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Voix off de Zoélie : « Lorsque l’on se retrouve confronté à ce que l’on attendait avec impatience, à savoir, détruire la personne que vous détestiez le plus au monde pour rendre hommage à celle qui comptait le plus pour vous, que faîtes-vous, lorsque vous vous apercevez que vous êtes amoureuse de l’être détesté ? »

Voici maintenant plusieurs mois qu’elle a rencontré « accidentellement » Shakespeare. Quelques mois qu’elle sort avec lui. Quelque temps qu’elle s’est rendu compte qu’elle en était amoureuse. Et, à présent, elle est face à un choix : le voilà maintenant amnésique, est-ce ce qu’elle attendait pour mettre son plan en marche ? Ou est-ce temps pour elle d’oublier son désir de vengeance ? Car, à présent qu’elle sait qu’elle l’aime, sera-t-elle seulement en mesure de s’en venger ? Pour l’heure, la jeune femme est encore indécise, et se déteste d’ailleurs de ne savoir quoi faire, ayant l’impression de trahir ainsi la mémoire de sa grande sœur...

On dit de Zoélie qu’elle est paresseuse, parce qu’elle n’a jamais passé son temps à étudier autant qu’a pu le faire sa sœur aînée, qu’elle n’est pas tout le temps en train de bosser, ou encore parce qu’elle adore flâner. Si on demande à Zoélie son avis, elle dit volontiers qu’elle est plus réfléchit, qu’elle n’est pas quelqu’un qui agit sur un coup de tête, mais qui a bien étudier la question avant d’agir, et qui est plus dans la démarche de profiter de la vie que de s’investir dans son travail ou dans toutes autres tâches contraignantes. Elle adore son travail, la photo, c’est sa passion, et pour elle, si on la dit paresseuse, c’est surtout parce qu’elle est capable de rester des heures à attendre qu’une scène de la vie quotidienne attire son regard, et qu’elle veuille la prendre la photo. De plus, elle préfère utiliser son lave-vaisselle que s’embêter à laver toute seule sa vaisselle, pour la simple et bonne raison qu’elle estime que, de nos jours, avec le confort moderne, il est stupide de faire de telles tâches, alors qu’il y a des machines pour nous seconder dans les tâches quotidiennes. Dès qu’elle doit faire des tâches ménagères, elle va au plus rapide, préférant passer l’aspirateur que le balet, par exemple. Toutefois, n’allez pas croire que son intérieur n’est pas propre... Il faut aussi savoir qu’elle a souvent tendance à repousser des tâches qu’elle doit faire aujourd’hui au lendemain, et trouve toujours de bonnes excuses pour cela : « J’ai pas le temps aujourd’hui ! », « Il me manque telle chose, donc, je peux pas, tu comprends ? »... Toutefois, lorsque ça doit être fait, elle prend sur elle, et fait ce qui doit être fait...

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : Angie/Cacahuète. Je suis de sexe féminin et je vis en France. J'ai 25 ans. Je suis actuellement en recherche de travail. et je peux me connecter facilement 7j/7. J'ai choisi d'interpréter un scénario de C. Shakespeare Donovan. Je suis quelqu'un de très respectueuse, donc mes avatars/signs de ma fiche ont été fait par gif : tumblr + avatar : Electric twist + icon : gentle heart Quand j'ai vu le forum, je me suis dit qu'il était sympa. D'ailleurs, je l'ai connu sur PRD Si je veux un parrain ? oui (Ivy, comme ça, j'vais pas "embêter" Avalon ici et sur PRD ! XD) Code: Clémence Poésy ✐ <a href="http://cosmopolia-road.forum-canada.net/t722-zoelie-gaia-warrens-le-destin-c-est-l-excuse-de-ceux-qui-ne-veulent-pas-etre-responsables-de-leur-vie-finit#14783">Zoélie G. Warrens</a>