15 octobre 1987, Cosmopolis, Australie
Cette journée aurait pu être un jour ordinaire et pour la plupart des gens ça l’a été, mais pour mes parents ce fut le jour le plus heureux de leur vie, le jour où j’ai pointé le bout de mon nez.
Mes parents ont toujours voulu mon bonheur et ils ont réussi à m’offrir une enfance heureuse et épanouie. Je n’ai manqué de rien, l’argent ne manquait pas à la maison, école privé, club ultra chic, vêtement de grandes marques … Je n’allais pas me plaindre, mais je n’en ai jamais abusé, j’ai toujours été relativement simple. Je n’avais pas d’ambition particulière, je ne rêvais pas de devenir une reine de beauté, une avocate de renom ou un grand chirurgien. En réalité je ne savais pas ce que je voulais, à l’école j’avais de bonne note mais je ne me démarquais dans aucune matière. Il m’a fallu du temps pour savoir ce que je voulais faire de ma vie.

7 septembre 2001
Le jour de la rentrée scolaire, un jour ordinaire, qu’on revit chaque année, rien de très passionnant, mais cette rentrée scolaire a marqué un tournant dans ma vie, j’avais 14 ans à l’époque et je n’oublierais jamais ce jour. A côté de mon école se trouvait une Université et c’est là que je l’ai vu, Derek, il avait 19 ans, c’était le garçon le plus beau que j’ai jamais vu. A cette époque, je ne faisais pas vraiment attention aux garçons mais lui semblait différent.
Chaque jour après l’école, je m’asseyais sur les bancs du stade de l’université, Derek était dans l’équipe de Football Américain, il s’entrainait chaque jour. Je savais qu’un étudiant de 19 ans ne s’intéresserait jamais à moi, une gamine de 14 ans. Un jour il est venu me parler, il était intrigué par la jeune fille assise chaque jour dans les gradins. Au départ j’ai menti, j’ai dit que je venais voir mon frère qui s’entrainait avec l’équipe d’athlétisme, bien sûr c’était un mensonge, je n’ai jamais eu de frères, mais si je lui avais dit que je venais juste parce que j’avais craqué sur lui, je savais que je passerais pour une idiote. Je n’aurais jamais cru qu’il serait aussi sympa, bizarrement, chaque jour il venait me saluer, il venait parler avec moi, on a ainsi appris à se connaitre. Il avait une sœur de mon âge, elle était dans mon école mais je ne la connaissais pas, grâce à lui je me suis fait une nouvelle amie Ashley, elle était vraiment sympa et elle m’invitait souvent chez eux. J’étais aux anges vous pensez bien, j’adorais réellement Ashley et le gros bonus c’était de voir son frère. Ashley était très intuitive et elle a vite découvert que je n’avais pas de frères à l’université, je lui ai avoué la vérité, elle en a ri, elle savait que son frère plaisait beaucoup. Mais je ne me faisais pas trop d’illusion, il me voyait comme une amie de sa sœur, tout au plus comme son amie mais il n’aurait jamais imaginé plus, j’étais trop jeune.

15 octobre 2003
Le jour de mes 16 ans. Mes parents m’avaient organisé une énorme fête, dans la plus grande tradition des « Sweet Sixteen ». Un décor de rêve, un groupe de musique populaire, de la nourriture à volonté, tous mes amis et même plus encore. Ashley était là évidemment, elle était devenue ma meilleure amie. Derek avait été invité aussi, c’était un bon ami maintenant, on passait du temps ensemble, pour mon plus grand plaisir, j’étais toujours aussi amoureuse de lui peut-être même plus. Ashley avait bien tenté de me trouver un garçon de notre école mais aucun n’arrivait à la cheville du beau Derek. J’avais toujours l’espoir qu’il me voit différemment sans vraiment y croire, mais le jour de mes 16 ans les choses ont changés. J’avais mis tous les atouts de mon côté, magnifique robe de créateur, maquillage chic et glamour, j’avais fait sensation. Encore plus que ce que je pensais puisqu’au milieu de la soirée, Derek est venu me parler, il était tout nerveux. Il m’a avoué avoir des sentiments pour moi mais ça le gênais car j’étais plus jeune que lui. Mais je m’en moquais, il ressentait la même chose que moi.
Nous avons échangé notre premier baiser ce soir-là. Et nous nous sommes promis de ne rien dire, de garder notre relation pour nous, par peur des réactions. C’était assez drôle de se voir en cachette, même si Ashley à vite découvert le pot aux roses. Elle me trouvait bizarre et son frère aussi. Mais elle n’a rien dit, elle a gardé le secret, elle était ravi pour nous, après tout seul notre bonheur comptait. Et puis on se considérait déjà comme des sœurs ça n’avait que confirmé les choses.

25 juin 2005
Cela faisait un an et demi que Derek et moi étions en couple, tout allait pour le mieux, j’étais juste heureuse, j’arrivais à la fin du secondaire, je n’avais toujours aucune idées de ce que j’allais faire de ma vie mais ça n’avait pas d’importance, j’avais Derek, il était tout ce dont j’avais besoin.
Il m’avait d’ailleurs invité pour un week-end romantique. Nous avions avoué notre relation à nos familles plusieurs mois auparavant. Mon père avait été assez choqué au début et avait menacé de porter plainte contre Derek, mais j’avais réussi à le convaincre de notre amour. Il avait finalement laissé tomber, il n’était pas très ami avec Derek mais il voulait simplement mon bonheur.
Pour ce week-end nous étions partis à Sydney, étant tous les deux fans de rugby nous avions prévu d’aller voir l’équipe nationale jouer. Le match avaient été d’enfer, l’Australie avait d’ailleurs gagné ce soir-là. Le lendemain, nous étions allés faire un tour dans un parc, il faisait beau tout était parfait et ça l’est devenu encore plus par la suite, Derek avait fait sa demande en mariage, je n’en revenais pas, il m’avait fait la plus belle déclaration qu’on puisse entendre. J’en avais pleuré, je n’en revenais pas, je savais qu’il était l’homme de ma vie, je l’avais su dès le premier regard. Evidement j’avais dit oui, et nous avions décidé de nous marier le jour de mes 19 ans, mes parents ne pourraient plus s’y opposer, je savais que mon père était juste inquiet pour moi, il avait peur que Derek abuse de moi parce que j’étais plus jeune que lui. Mais j’avais promis à mon père mais surtout à moi-même de ne jamais avoir de relation sexuelle avant le mariage, et Derek l’avait accepté, j’avais été surprise au départ, il avait de l’expérience dans ce domaine et j’avais peur qu’il ne puisse pas attendre pour moi mais il a compris mon choix et l’a accepté par amour. Nos parents avaient été assez choqué par l’annonce de notre mariage, Ashley avait, elle, été complètement excité par la nouvelle. Nous avions préparé le mariage ensemble.

15 octobre 2006
Plusieurs mois avaient passé depuis la demande en mariage et le grand jour était arrivé. Derek et moi étions enfin mariés. Pour mon plus grand bonheur, nos familles avaient assisté à notre union, elles ne pouvaient pas s’y opposé, j’avais l’âge légale pour me marier et j’avais expliqué à mes parents que nous étions amoureux, que ce n’était pas une erreur et qu’il était l’homme de ma vie, après mon père bien sûr.
Le mariage avais été très simple, lui comme moi étions plutôt traditionnel. Nous avions célébré notre mariage dans l’église que fréquentais la famille de Derek, seul notre famille et nos amis proche avaient été invités, Ashley était ma demoiselle d’honneur. Tout c’était passé à merveille, j’avais eu le mariage dont j’avais toujours rêvé avec l’homme parfait. La lune de miel a été tout aussi parfaite, j’avais été très anxieuse pour notre première nuit ensemble, je n’avais aucune expérience, lui oui, mais il a été très doux et même si la première fois n’a pas été la plus agréable pour moi, ça s’est amélioré par la suite.

1 septembre 2007
Le plus beau jour de ma vie, la naissance de notre fille Lauriana. Cela faisait presque 1 an que nous étions marié, j’étais tombé enceinte très vite, nous n’avions pas particulièrement essayé, mais nous n’avions pas particulièrement fait attention non plus. J’avais eu très peur à la révélation de ma grossesse, j’étais encore jeune et j’avais peur de ne pas être à la hauteur, Derek lui était plus confiant, il était plus vieux et se sentait prêt. Au fur et à mesure de la grossesse, j’ai pris confiance en moi, Ashley était ravie, elle se voyait déjà « Tata Gâteau ». Nous l’avions bien sur choisie pour être la marraine.
Le jour de la naissance, j’étais stressé et extrêmement désagréable, je crois que j’ai dû insulter tout le monde ce jour-là. Et lorsque Lauriana a enfin montrer le bout de son nez, j’ai oublié tout le reste, tous les inconvénients de la grossesse, les douleurs de l’accouchement, tout ça n’avait plus d’importance, je tenais dans mes bras ma fille, le bébé le plus parfait du monde, le centre de mon monde. Derek était tout aussi heureux que moi. Nous avions choisi le prénom ensemble, ça n’avait pas été facile, nous n’étions pas d’accord, j’avais une préférence pour Eliana, et Derek voulait l’appelé Lauryn, au final nous avons mixé les noms pour obtenir Lauriana.
Après des heures de travail, je pus enfin la tenir dans mes bras … Ma fille, je me mis à pleurer, c’était plus fort que moi, elle était enfin là, encore plus belle que dans mes rêves, le papa était tout chamboulé, je crois que c’est d’ailleurs la seule fois où je l’ai vu pleurer. Nous étions parents, quoi de plus beau.

1 septembre 2008
Pour les un an de notre princesse, nous avions fait une magnifique fête, nos deux familles au complet étaient là. Malgré toutes les réticences, les craintes et les désaccords, ils étaient malgré tout heureux d’avoir une petite fille de plus dans la famille. Elle a été très gâtée ce jour-là, son tout premier anniversaire, déjà un an qu’elle nous comblait de bonheur Derek et moi. Lauriana était une vraie petite chipie, j’avais tellement peur de mal faire mon travail de mère, je suivais les conseils de ma mère et de mes amies à la lettre. Elle m’apportait tout le bonheur du monde, je savais que je ne pourrais pas rester à la maison avec elle pour toujours, malheureusement, mais c’est elle qui m’a ouvert les yeux, qui m’ont fait réaliser ce que je voulais faire de ma vie : m’occuper d’enfant. Quelques mois après l’anniversaire de la petite, je décrochais mon premier travail, je n’avais pas de diplôme ni de formation dans ce domaine, mais la garderie qui m’avait proposé le travail formait chaque nouvel employé, ce job était le rêve, je travaillais dans un univers qui me plaisait et après la formation, je pris la décision de travailler à la maison, de cette manière je pouvais rester avec ma fille tout en exerçant mon travail, et 2 jours par semaine j'allais travailler en crèche lorsque ma mère gardait la petite !

30 avril 2010
J’avais une vie simple et heureuse et pourtant ce jour restera probablement le pire de toute mon existence, je m’en rappellerais toujours, j’étais rentré de la garderie depuis une bonne heure, j’attendais le retour de mon mari, la petite jouais dans le salon, elle grandissait tellement vite. J’avais un mauvais pressentiment, Derek était en retard, ça ne lui ressemblait pas, j’avais le cœur qui se serrait tout seul, sans raison apparente.
Je reçu un appel de Ashley, elle était en larme, je ne comprenais rien à ces paroles, entre deux sanglots, j’entendis seulement « Derek … Accident … Hôpital … ». Et c’est là que mon cœur s’est arrêté, j’ai lâché le téléphone et suis tombé au sol, je pleurais tellement fort que Lauriana se mit elle aussi à pleurer, sentant probablement que quelque chose n’allait pas. Je ne me souviens pas bien des détails, mais je sais qu’un ami et venu me chercher pour m’amener à l’hôpital avec la petite.
En entrant dans la chambre, j’avais les yeux embrouillés par les larmes, toute sa famille était là, il était allongé sur le lit, les yeux fermés, des fils partout, des machines auxquels je ne comprenais rien. Mes jambes me lâchèrent. Je ne sais pas qui mais quelqu’un m’aida à m’asseoir sur un fauteuil.
Pendant 2 semaines, je suis resté à ces côtés, j’étais incapable de sortir de cette chambre, je voulais être là à son réveil, je voulais qu’il sache que je ne l’abandonnerais pas. Ashley avait pris Lauriana en charge, je n’avais pas la force d’être une bonne mère en plus d’une bonne épouse.
Et puis le 18 mai, les médecins m’annoncèrent qu’il ne se réveillerait pas, que son cerveau n’était plus capable de fonctionner. Je ne pouvais pas y croire, c’était un cauchemar, et lorsque le docteur m’a dit que je devais prendre LA décision, je ne pus m’y résoudre. Il voulait que je signe l’attestation selon laquelle j’acceptais qu’on le débranche. C’était absurde, comment pouvais-je accepté qu’on l’empêche de vivre. Je l’aimais, je voulais qu’il rentre à la maison, je ne pouvais pas vivre sans lui.
Sa mère et Ashley m’avouèrent qu’elles étaient d’accord pour que je signe, étant mariée, c’était à moi de prendre la décision finale. Comment étais-je censé m’y prendre, comment pouvais-je retirer la vie à l’homme que j’aimais le plus au monde, au père de mon enfant, à mon meilleur ami … J’étais dévaster, mais je savais que je n’avais pas le choix, il m’avait toujours dit qu’il ne supporterait pas de finir comme un légume, qu’il préférait mourir plutôt que de ne plus pouvoir être lui-même. Je comprenais cette décision, mais lorsqu’on se retrouve face à la situation, les choses sont bien plus compliqué, malgré tout, je finis par signer. Et le 21 mai 2010 marqua un tournant dans ma vie, le jour où Derek termina la sienne. Une partie de moi mourut ce jour-là. J’allais devoir vivre sans l’homme qui me rendais heureuse, le père de ma fille, j’allais devoir apprendre à être seule, ça me semblait impossible …

21 octobre 2012
L’absence de Derek est chaque jour un peu plus lourde, par chance j’ai ma fille avec moi, sans elle, je n’aurais plus de raison de vivre. Elle m’apporte tout le bonheur qu’une mère peut recevoir de son enfant, elle ressemble de plus en plus à son père, c’est fou. Aujourd’hui les gens ont arrêté de me regarder comme une pauvre chose sans défense, ils me laissent tranquille dans l’ensemble, rien ne me fera oublier Derek et même si j’ai pensé à une époque déménagé loin de Cosmopolis, c’est ici que j’ai toujours vécu, que j’ai connu mes plus grandes joies et mes pires peines, mais surtout en restant ici, c’est comme si je gardais une partie de Derek avec moi et rien que pour ça, je ne pourrais jamais partir !

La gourmandise, je crois qu’on ne peut pas trouver meilleur qualificatif pour moi. Depuis toute petite, je ne peux m’empêcher de manger, je fais malgré tout attention à ne pas exagéré mais je ne me prive jamais d’un dessert ou d’un bon plat. Ma mère était ravi quand j’étais petite, au moins il n’y avait jamais rien à jeter, je mange de tout. J’ai quelque peu perdu l’appétit ces derniers temps, je mange moins, mais ma fille me pousse au vice, elle aime cuisiner alors je dois l’aider, et une fois terminé la cuisson, il faut bien manger ce qu’on vient de faire et pour ça je ne dis jamais non ! Mais la nourriture n’est pas mon seul plaisir. Je suis une acheteuse compulsive, surtout pour ma fille, dès qu’une nouvelle collection de vêtement sort, je fonce lui chercher quelques nouveautés, dans la limite de nos moyens bien sûr, j’essaye de ne pas trop exagérer bien que ce ne soit pas toujours facile de me retenir, j’en veux toujours plus.

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : Alÿnea. Je suis de sexe féminin et je vis en France !. J'ai 22 ans. Je suis actuellement en licence pro commerce international et je peux me connecter facilement 4/5j/7. J'ai choisi d'interpréter un inventé. Je suis quelqu'un de très respectueuse, donc mes avatars/signs de ma fiche ont été fait par P'tit Lu et Talkin' Smooth Quand j'ai vu le forum, je me suis dit oh il fait beau par ici, si je m'inscrivais !. D'ailleurs, je l'ai connu par moi-même ! et à la base par la fonda ^^ Si je veux un parrain ? oui moi-même XD. Code: Lyndsy Fonseca✐ <a href="http://cosmopolia-road.forum-canada.net/t858-haley-o-loin-des-yeux-mais-toujours-dans-mon-coeur#19035">Haley M. Jennings</a>