Mon histoire n’est pas celle d’une belle princesse, ni celle d’une pauvre petite qui a fait un bout de chemin pour au final, se retrouver dans les bras d’un beau et gentil prince … Non … Loin de là.
Je suis née dans une famille que l’on peut qualifier d’ordinaire. Un papa, une maman, les deux s’aimant d’un amour fou et sincère. Oui … C’est ce que je croyais. Je croyais être quelqu’un d’ordinaire. En fait, je l’étais … J’étais encore un enfant à qui l’on avait menti.
J’avais douze ans lorsque j’appris que j’avais été adopté. Alors oui, à l’aube de la crise d’adolescence, avec les boutons et le comportement qui va avec, j’ai très mal réagi. Je me suis tout d’abord mué dans un silence de mort. Mes parents n’obtenaient plus rien de moi. D’ailleurs, les photos de l’époque font assez peur : la fille en noire, la gothique, la glauque … Vous voyez le genre de surnom que l’on donne aux ados de ce style.
Je commençai doucement à en sortir. Ma mère était d’une douceur incomparable et au bout de quelques mois, elle réussit à percer ma carapace. Trois mois plus tard, alors que je reprenais doucement goût à la vie, celle de mes parents s’arrêta … Crash aérien … Pour une fois que mon père acceptait de partir en vacances avec ma mère.
Se remettre de cette épreuve fut impossible. Je fus placée chez mes grands-parents adoptifs lorsqu’un jour, à l’aube de mes seize ans, une femme frappa à la porte. Elle m’annonça être ma mère biologique, venue me retrouver. A cet âge-là, je crois que l’on cherche tous le bonheur. J’eus du mal à digérer la nouvelle, mais trois semaines plus tard, je partais habiter avec ma mère.
Cette dernière habitait avec un homme étrange, qui n’était pas mon père. Je ne l’aimais pas et j’essayais bien entendu d’éloigner ma mère de ce pervers. Je l’avais vu plusieurs fois ramener des filles bien plus jeunes que lui … parfois de mon âge. Mais ma mère refusait de me croire, et lorsque je lui montrais des photos, elle m’insulta de menteuse. Je compris alors que je n’étais pas grand-chose à ses yeux. J’avais besoin de me sauver. J’avais, à l’époque, 18 ans. J’avais préparé toutes mes affaires. Hélas, cela ne plut pas à mon beau-père, qui m’empêcha de sortir de la maison. Assez agacé, je pris plusieurs coups ce soir-là, où ma mère n’était pas là. Il me murmura à l’oreille que jamais, il ne me laisserait partir, que j’étais la femme qui lui donnerait un fils … A ces mots, je vomis …
Je restais cloîtrée dans ma chambre. Lui, de son côté, décida de travailler à la maison, en gérant sa boîte à domicile. C’est là que commença mon calvaire. Cinq fois par semaine, à chaque fois que ma mère partait au travail, il venait dans ma chambre et commençait le rituel qui lui donnerait un enfant. Je ne sais pas comment je tins trois mois … Je devais me sauver … Je devais quitter cette horrible vie.
Le jour de mes vingt ans, ma mère était à la maison. J’avais fait mon sac dans ma chambre, et j’avais réussi à le lancer par ma fenêtre, afin de le cacher derrière un buisson. Puis je descendis, le sourire aux lèvres, prenant cet air habituel, qui cachait mon mal-être et mon malaise. Ma mère me demanda ce qu’il me ferait plaisir, et je lui expliquais que je voudrais aller faire du shopping avec ma meilleure amie. Chose qu’elle accepta … Mon beau-père me passa la carte bleue, me glissant au passage de m’acheter des sous-vêtements sexy. Feignant la séduction, je pris les clés de voiture et je pris le large.
Je retirais le maximum d’argent, et je partis de l’autre côté du monde. En Australie … Je m’installais dans une ville appelée Cosmopolis … Et j’appris que j’étais enceinte …
Je suivis quelques cours de littérature, et j’ouvris ma propre librairie quelques années après. Vous vous demandez bien sûr si j’ai gardé l’enfant ? Qu’est-ce que ce petit bout avait à voir avec ces histoires ? Alors je l’élève, en lui faisant croire que son papa est un marin qui a coulé en mer … Mes parents doivent me chercher, mais penseraient-ils seulement à l’Australie ? Je l’ignore …

L'avarice ... Je dois tenir cela de mon père. Mon père, cet homme qui ne vivait qu'avec l'héritage de ses parents, et qui comptait le moindre sou ... J'appris moi aussi à économiser, et pas seulement l'argent. Les mots aussi ... Quand il n'est pas nécessaire de parler, je ne le fais pas. Pourtant, ma profession m'apprend tout doucement à m'ouvrir aux autres. Mais en étant mon propre patron, je garde vraiment un oeil sur mon argent, et un oeil sur tout. Bref, je suis avare, et je le vis bien. Par contre, ma petite Maïa le vit moins bien ... Ben oui, une enfant de cet âge-là a envie d'avoir les plus belles poupées, les plus grandes maisons de barbie et tout ce qui fait rêver les princesse.

Dans la vraie vie, mon pseudo c'est : eily. Je suis de sexe féminin et je vis en france. J'ai 24 ans. Je suis actuellement prof de lettres et je peux me connecter facilement .5j/7. J'ai choisi d'interpréter un personnage inventé. Je suis quelqu'un de très respectueuse, donc mes avatars/signs de ma fiche ont été fait par moi-même Quand j'ai vu le forum, je me suis dit que j'y étais déjà ^^. D'ailleurs, je l'ai connu sur PRD Si je veux un parrain ? j'en ai déjà un !. Code: Katie holmes ✐ <a href="http://cosmopolia-road.forum-canada.net/t936-eileen-kira-dawson#22439">Eileen K. Dawson</a>